Dead Rising 2

Dead Rising 2 a ce coté old-school qui m'a bien plu : des mécaniques de jeu sans pitié, une barre de vie qui ne remonte pas toute seule, des points de sauvegarde éloignés, des armes qui se cassent, des zombies qui repop, et un timer continu tout au long de l'aventure, nous obligeant à nous bouger les fesses pour éviter le game-over scénaristique.
Bref, à l'ère des univers ouverts nous obligeant à nous faire nous même notre aventure, Dead Rising 2 nous obligeait à suivre une histoire aux rebondissements bienvenus. Si j'avais envie de découvrir le Centre Commercial du jeu, je me retrouvai malgré moi impliqué à fond dans l'histoire. De quoi créer une forte envie d'en voir plus, de prendre des niveaux, de découvrir de nouvelles armes et de casser du zombie.
Malgré ces mécaniques archaïques, Dead Rising 2 m'avait donc happé.

Le souci provient de la rejouabilité : si le timer continu, ainsi que les points de sauvegarde en faible nombre, peuvent faire partie du challenge la première fois que l'on termine le jeu, c'est une autre histoire lorsque nous recommençons l'aventure.
Le jeu en effet a à peine dévoilé son plein potentiel lorsque vous redémarrez l'aventure, aux alentours du lvl 20 (sur 50). Il n'est alors plus question d'enchaîner les quêtes pour voir la fin de l'histoire, mais bien de visiter tout le centre commercial pour trouver les dizaines de survivants, tuer les boss psychopathes, découvrir de nouvelles recettes, de nouveaux mini-jeux, de nouveaux déguisements, etc. Et toute cette phase est malheureusement plombées par des sauvegardes très rares, qui font planter le jeu en coop en ligne. Par des timers de zombrex fatiguant nous obligeant à revenir régulièrement à la base soigner notre petite fille. Par un centre commercial manquant de variété, une carte sur laquelle on ne peut rien annoter, des moyens de déplacement pas franchement nombreux. C'est dommage, car j'avais de grand espoirs dans ce jeu, en me voyant déjà me balader avec un ami sur le xbox live à détruire des villes entiers de zombies à coups de fauteuil roulant mitrailleur.
Dead Rising 2 est sûrement l'un des jeux les occidentaux de Capcom (d'ailleurs sous traité à une boite occidentale). Il n'en reste pas moins un jeu aux mécaniques pas très souples, rappelant le fossé actuel entre les RPG occidentaux (open-world, faîtes votre héros, faîtes votre histoire) et nippons.
Finalement j'ai trouvé tout ça dans Dead Island.